Publié dans Sport

Tournoi amical international - Le Rwanda donne « une leçon » et une bonne claque aux Barea

Publié le lundi, 25 mars 2024

Les Amavubi maîtrisent les Barea sur leur terrain. En effet, le deuxième match des Barea de Madagascar, dans le cadre du tournoi amical international, s’est déroulé à Mahamasina hier après-midi à 16h. Les protégés de Romuald Rakotondrabe, en quête d'une deuxième victoire après la rencontre avec les Burundais, vendredi dernier, ont cette fois-ci trébuché face aux Amavubi  Rwandais.

Le coach Rôrô a procédé à quelques changements au niveau du portier, des défenseurs, et des milieux.  Les Barea ont réalisé totalement un « non-match » hier.

« Nous avons reçu une bonne leçon que ce soit côté staffs ou côté joueurs. Beaucoup de travail nous attend pour rectifier les erreurs lors de ce match. Nous devons encore détecter d’autres joueurs. Les portes restent ouvertes pour ceux qui souhaitent renforcer les rangs des Barea de Madagascar. Et les méritants seront convoqués. Une bonne préparation reste l’unique solution. J’assume entièrement comme étant le seul responsable de notre défaite d’aujourd’hui », annonce le coach Rôrô, à l’issue de la rencontre.

Buteur vendredi contre le Burundi (1-0), Rayan Raveloson a de nouveau joué 90 minutes ce lundi. Mais le capitaine des Barea et son équipe se sont inclinés face à la sélection du Rwanda (0-2) à domicile.

Sur le flanc gauche de la défense, Kenji Van-Boto, également titulaire, a joué l’intégralité de la rencontre, tout comme Téva Gardies, un gardien de but de 22 ans sous contrat avec le Paris FC honorant sa première sélection mais qui n’est jamais entré en jeu en Ligue 2 à ce jour.

Les Barea ont joué la carte de la prudence pour affronter une sélection qui est provisoirement le favori du groupe C dans le cadre des éliminatoires à la coupe du monde, en ayant notamment battu l'Afrique du Sud (2-0) lors de la deuxième journée.

Dans le 11 de départ, Berajo et Tantely, alignés lors du match contre le Burundi, ont été remplacés par Amourson et Tantely, côté défense. Rojo et Couturier laissent, quant à eux, leur place de milieu, à Andy et Lalaina.  Il s'agit d'ajustements apportés par Rôrô Rakotondrabe qui serviront aussi de test, notamment pour les nouvelles recrues. 

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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